Elon Musk annonce qu’un premier être humain a reçu une puce Neuralink dans son cerveau
Elon Musk concrétise un peu plus son rêve, un premier humain a reçu l’implant cérébral de Neuralink pour contrôler des appareils électroniques par la pensée.
Le lundi 29 janvier 2024, Elon Musk a révélé que Neuralink, la start-up dont il est cofondateur, a effectué avec succès son premier implant cérébral sur un patient le dimanche précédent. Bien que cette procédure ait déjà été réalisée à plusieurs reprises par d'autres entreprises et chercheurs, cette avancée marque une étape significative pour Neuralink.
La start-up Neuralink a été cofondée en juillet 2016 par Elon Musk et une équipe de scientifiques et d’ingénieurs. Son objectif était de développer un dispositif d’interface cerveau-machine implantable afin d’améliorer la vie des personnes atteintes de graves lésions cérébrales et de la moelle épinière, dans le but final de créer une interface cérébrale complète capable de connecter plus étroitement l’intelligence biologique et artificielle.
Si en 2019 Elon Musk envisageait l’installation du dispositif sur un patient humain en 2020, il a du patienter jusqu’au 29 janvier dernier.
En mai 2023, Neuralink a obtenu l'approbation de la FDA pour des essais cliniques sur les humains.
Suite à l'approbation de la FDA, Neuralink a appelé les personnes souffrant de divers handicaps à participer aux essais cliniques. Le premier produit, appelé "Télépathie", permet de contrôler des appareils électroniques par la pensée.
Le projet PRIME vise à évaluer la sécurité et la fonctionnalité initiale de l'interface cerveau-machine chez l'homme, avec l'objectif d'aider les personnes paralysées à contrôler des dispositifs externes par la pensée. Elon Musk suggère que les dispositifs de Neuralink pourraient être régulièrement mis à niveau, soulevant des préoccupations éthiques et de sécurité.
Bien que l'implant de Neuralink ne révolutionne pas immédiatement les neurosciences, il ouvre des perspectives dans le traitement des maladies neurologiques. Neuralink doit toutefois démontrer à la FDA la sécurité et la fiabilité de ses dispositifs avant de les commercialiser.